Abstract: L'eau liquide est reconnue depuis longtemps comme étant à l'origine de nombreux processus, notamment la vie et la dynamique des roches. Les interactions entre les biomolécules se produisent de manière très différente dans un système non aqueux et ne permettent pas la vie. Cette capacité à rendre possibles les processus vivants implique une structure très particulière de l'eau liquide. Selon la théorie quantique des champs (TQCF) moderne, un principe de complémentarité (au sens de Niels Bohr) existe entre le nombre N de quanta de champ (y compris le champ de matière dont les quanta sont simplement les atomes/molécules) et la phase ?. Cela signifie que lorsque nous nous concentrons sur la structure atomique de la matière, celle-ci perd ses propriétés de cohérence et, inversement, lorsque nous examinons la dynamique de phase du système, sa structure atomique devient indéfinie. L'hélium liquide superfluide est le premier exemple de cette dynamique quantique particulière. Dans le présent article, nous montrons comment la prise en compte de la dynamique de phase de l'eau liquide permet de comprendre son rôle particulier dans le déclenchement de l'auto-organisation des organismes vivants et des écosystèmes.